Ljubljana s’étend à 298 m d’altitude, dans un bassin situé entre le Karst et la région alpine. Nous disons souvent qu’elle est assez grande pour offrir tous les avantages d’une capitale et assez petite pour que chacun puisse y préserver son individualité. C’est une ville qui a une âme, marquée notamment par son vieux centre baroque serré au pied des pentes verdoyantes de la colline du Château, par ses demeures art nouveau et par les chefs-d’oeuvre du célèbre architecte Jože Plečnik.
Si l’on en croit la légende, le fondateur de Ljubljana serait le prince grec Jason et ses compagnons Argonautes. Fuyant le roi Aétès, auquel ils avaient dérobé la Toison d’or, ils se sont embarqué sur la Mer noire, ont navigué sur le Danube, puis remonté la Save jusqu’à la Ljubljanica. Là, Jason s’est trouvé face à un monstre effrayant qu’il a affronté et vaincu. Ce monstre est aujourd’hui le dragon représenté au-dessus de la tour du château sur les armoiries de la ville. Lors du référendum du 23 décembre 1990, les habitants de Slovénie se sont prononcés pour l’indépendance et la souveraineté de leur pays et, le 25 juin 1991, la République de Slovénie a proclamée son indépendance. C’est ainsi que Ljubljana est devenue la capitale du nouvel Etat, le coeur de la vie politique, économique, culturelle et scientifique de la nation slovène.
L’entrée de la Slovénie dans l’Union européenne, le 1er mai 2004, a été le dernier événement important pour Ljubljana. Avec seulement quelque 276.000 habitants, Ljubljana combine l’harmonie d’une petite ville et les facilités d’une métropole. Comparée aux autres capitales européennes, elle reste une “ville à l’échelle humaine”.